Il y a quoi sous nos pieds ? Les Grottes de Suège et de Montaliès...
Le 06.12.2018, par PierrineB-d90
Auteure : Pierrine Bayrand.
Ce samedi 1er décembre, nos aventuriers sont tous très ponctuels au rendez-vous en début d’après-midi. Le planning est serré et il faut jouer de ruse pour prendre la route sans encombre : les manifestants du moment ne nous empêcheront pas de profiter pleinement de ce week-end spéléo en Aveyron.
Les véhicules se remplissent de vingt-trois personnes (dont dix-neuf jeunes) pour vingt-trois places… le compte est bon ! Direction Verrières, gîte de Larquinel plus précisément.
Deux heures plus tard, nous retrouvons sur place notre grand manitou de la spéléologie, Lalou. Les groupes s’organisent et les premiers à disparaître sous terre nous quittent. Ils effectueront la traversée de la cavité de Suège (à 22 km de Millau) en quelque cinq heures, en alternant descentes en rappel, remontées sur corde, traversée de lac de boue, franchissements de passages étroits et observation de magnifiques cristaux.
Le retour à la surface se fait alors que la soirée de samedi est déjà bien avancée. Retour au gîte, las, mais un large sourire aux lèvres ; le repos est bien mérité… Dans la foulée, le groupe des « grands ados » s’apprête à vivre le même parcours, à la différence qu’ils feront escale en milieu de chemin pour un bivouac sous terre… Expérience unique, coupés du monde et de tout repère temporel, ils se coucheront à une heure pas raisonnable ! Enfin de retour à la lumière du jour, leurs bouilles épanouies, les yeux un poil cernés,… ils récupèreront cette matinée du dimanche au gîte.
Enfin, le tour des plus jeunes arrive, ils piaffent d’impatience… Direction la cavité de Montaliès, moins longue, plus en labyrinthe, et un peu moins technique : elle leur permet ainsi de découvrir avec amusement et en toute sécurité ce nouvel environnement. Les jeunes sont tous très concentrés et à l’écoute de Lalou, intarissable de connaissances et d’anecdotes.
Retour sans difficultés au gîte, rangement des affaires, nettoyage (merci Cédric !). Le trajet retour à Clermont semble plus court tant ils en ont tous à raconter (merci aux chauffeurs, Antoine et Anne !).
On repart quand ? Il y a tant de choses à découvrir sous nos pieds…