Auteur : Didier-Michel MARTiN 19/01/2015.
Pour préparer le week-end qu’il proposait aux vallons de la Meije les 17 et 18 janvier, Marco (Marc T.) a réuni les inscrits le jeudi précédent : Nathalie, Didier, l’autre Marc (B.) Thibault et moi-même, afin de finaliser la logistique de la sortie. Bien qu’optimistes, en ce début d'hiver «très paresseux », nous ne donnions pas grande chance de succès mémorable à cette expédition, notre organisateur mis à part. Le site annonçait des vallons partiellement verglacés et les prévisions météo n’étaient pas encourageantes. En fait, on a suivi l’adage « qui ne risque rien n’a rien ».
Le voyage allait semer un peu plus le trouble avec de fortes chutes de neige entre Lyon et Grenoble, mais des trombes d’eau à Bourg d’Oisans. Plus on montait, plus la température ambiante s’élevait !
Le samedi matin, le brouillard et le risque d’avalanche coté 4 contraignaient les responsables du secteur de la Grave à prendre la terrible décision de ne pas « ouvrir » le téléphérique. Après un essai infructueux au Chazelet, nous nous sommes orientés vers Serre Che. Le week-end devenait alors plus conforme aux prédictions de notre organisateur. Un des participants a été privé de pause casse-croûte pour avoir perdu le groupe à un instant crucial, mais la journée s’est déroulée sous le soleil, sur la powo et avec peu de monde. Le finish, découvert, fut le passage d’une brèche courte mais raide pour laquelle l’entraide fut nécessaire. Bouquet final, le télésiège permettant le retour aux véhicules a dû être remis en route à notre arrivée, après une efficace négociation entre Nathalie et le conducteur de la remontée ; sinon, un long portage aurait été nécessaire.
Pour beaucoup d’entre nous, c’était une première découverte de cette très belle station et dans les meilleures conditions. Cette excellente journée a été clôturée autour d’une fondue et d’un vin blanc, un Apremont sélectionné par Thibault, le Bordelais du groupe ! Une question a plané toute la soirée : pourrait-on descendre les célèbres vallons le dimanche ?
Le lendemain, le suspense fut rapidement dissipé avec une ouverture des premier et second tronçons du téléphérique de la Meije. Un froid très vif, une neige extra-légère, un ciel azur se présentaient à nous, associés à un manteau vierge de toute trace de skis. Un paradis avec de la poudre au moins jusqu’aux genoux, au moins une belle gamelle pour chacun et avec, en prime, un ski planté dans la poudre qui, s’il avait été équipé d’un ARVA, aurait été retrouvé plus aisément par son propriétaire !
Alors merci et félicitations à l’organisateur pour le choix du gîte, du restaurant, de tous les itinéraires, et aussi pour sa traditionnelle remarquable bonne humeur. Mais reste à savoir s’il avait prévu autant de poudre et de soleil ? Lui seul le sait !