Auteure : Laurence Lafarge.
Après une semaine désespérante à scruter la webcam du Sancy, où la météo n’a de cesse de nous prévoir de la neige (comme chaque semaine…), à calculer le volume des précipitations tombées sur Clermont le vendredi, nous voici tous réunis ce matin du 18 en bas des pistes de Super-Besse. Un peu de fébrilité pour les débutants, répartis en quatre groupes de quatre à cinq personnes, nous voici partis en direction du col du Couhay…
Le temps est au beau presque fixe, une petite couche d’une dizaine de centimètres de neige fraîche adoucit bien le terrain, premières conversions dans les bois, la neige est rare, mais douce. Objectif : le puy Ferrand. La vue est magnifique sur les monts du Cantal et jusqu’au Forez… L’herbe sort un peu partout, mais n’entrave pas nos progressions. Descente courte mais bonne, pour une pause repas bien méritée, au soleil à l’abri du vent… Quelques exercices de recherche mono-victime plus tard, plusieurs groupes votent la montée au puy Gros qui nous nargue avec seulement deux traces…
Montée au soleil, arrivée dans le vent qui soulève la fine couche de neige, et descente royale !!! Légère remontée vers le haut de la Perdrix, et c’est la descente finale sur les pistes ravagées, qui nous laisse songeurs quant au fait de payer pour skier sur les cailloux…
Dimanche matin, c’est une autre histoire, même lieu, mais changement de participants pour la plupart, et surtout changement de météo : un vent rageur et le froid nous accueillent dès l’arrivée. Rassemblement à la salle hors-sac pour la première manœuvre de peaux, puis montée dans la forêt. Le vent a balayé beaucoup de la douceur d’hier : la neige est dure, le froid est prenant… Multiplication des manœuvres de conversion dans les bois (abri relatif…), et manœuvre de recherche multi-victimes. Nous tentons une sortie vers le haut en montant le long d’une barrière anti-congères, mais le vent nous déséquilibre, la neige est rare (bien plus que la veille…) et dure… La notion de plaisir de la descente se perd entre les pierres et les plaques de glace à éviter… Accord général pour un repas au chaud dans la salle hors-sac, et renoncement général pour l’après-midi devant la persistance des éléments…
Deux jours de formation dans la bonne humeur, qui nous ont permis - malgré quelques aléas - de couvrir le programme initial, mais surtout de garder le souvenir d’avoir passé un moment de plaisir ensemble dans nos montagnes.