Auteure : Aurélie Barnabé – le 23 avril 2016
Préambule :
8 h 50 – Avant la randonnée :
ACCOMPAGNATEURS : Jean-Marie – Michel
PARTICIPANTS : Joanna, Patrice, Aurélie
9 h 00 – Au début de la randonnée :
ACCOMPAGNATEURS : Jean-Marie – un absent
PARTICIPANTS : Joanna, Patrice, Aurélie
Récit :
8 h 50 – Tout le monde est à l'heure. La pluie tombant, Michel essaie de convaincre chaque participant de rentrer chez lui. C'est la première fois que je me présente à une sortie CAF et que l'on me presse de rentrer... Discrète, je n'en parlerai à personne. Les participants, eux, tous levés depuis 7 h ce samedi matin, ont plutôt l'intention de défier les gouttes de pluie qui ont indiscutablement grossi entre Clermont, point de départ des randonneurs, et Le Cendre, départ de la randonnée. Notre guide, Jean-Marie, assure que nous partirons ; Michel se réfugie alors dans une voiture noire et fait crisser les pneus d'un véhicule qui disparaît à vive allure. Nous ne lui en voudrons pas.
La cape de pluie – thiernoise la semaine passée pour certains participant(e)s – se fait cendrillouse ce samedi 23 avril. Vous pardonnerez à l'auteure de ces lignes la vanité du choix terminologique « cendrillouse » plutôt que « cendriouse » (terminologie également admise), qui – elle en convient – lui donne l'impression de vivre dans un conte de fée. Cendrillon, la citrouille, le prince... Les histoires d'enfance ne sont jamais bien loin.
9 h 00 – Début de la séance. Oui, il pleut, mais l'on préfère être mouillé ET échauffé.
9 h 10 – Échauffement terminé.
Jean-Marie : Il va y avoir de la boue.
Le groupe : On a oublié les guêtres.
On baisse la tête.
Le regard triomphant, notre guide ouvre la marche. Nous commençons par descendre vers les Martres-de-Veyre. Nous sommes quatre. Les deux femmes devancent ces messieurs, puis, chemin faisant, l'auteure du présent article se surprend à devancer le groupe. Étrange... Il manque bien quelqu'un en ce 23 avril, le Poulidor de la marche nordique, le maillot jaune de la rando, notre ami Cyril manque à l'appel, car quand Cyril est là, on ne peut jamais devancer la course. La susdite auteure apprécie la vanité de la pole position. L'ambiance cendrillouse est décidément flatteuse en ce matin d'avril où la pluie... insiste.
Nous nous entêtons, évitons les raccourcis, et profitons de l'élégance d'un printemps qui arbore les gouttes de pluie sur les arbres en fleurs avec distinction. Nous dirigeant vers Orcet, nous apercevons une demi-éclaircie qui persiste et fait même éclore un soleil qui sèche à demi nos capes de pluie. Sourire aux lèvres, nous entamons l'ascension du puy de Marmant, atteignant l'objectif géographique de la sortie, puisque le but initial consistait davantage à se convaincre de marcher. Nous achevons la randonnée à 11 h 30, après avoir parcouru les 12 km annoncés.
Nous reviendrons !