Des Baronnies au Ventoux.

Du 26 au 29 mai 2022.

Auteures : Catherine Combourieu, Edith Bloyet, Jeanne Laurencin. 

Participants : Thierry C, Anne-Marie E, Catherine C, Catherine J, Christian B, Edith B, Jeanne L et Jean-Paul E, .
Au petit matin, une délégation de huit personnes motivées surgit sur le parking de la Margeride, les yeux pleins d'ardeur… seulement les yeux. Il est 5h ! Elles s'engouffrent dans deux véhicules bondés de sacs avec tout plein de matériel nécessaire... à la conquête de "l'inutile" !... Du  camp de base, elles briguent des destinations pointues, telles une étoile… mais à quatre branches ! 

Mais quel est le lieu de leur camp de base ? Quelques indices :

Mon premier est un arbuste à bois très robuste qui jalonne les chemins de croix.
Mon second est une longueur de papier peint.
Mon troisième est le lieu où l'on peut prendre un café.
Mon quatrième est synonyme de blâmé, déshonoré.

Quel fut leur premier assaut ? Devine !
Mon premier est par exemple une canine.
Mon second est le nom de famille de Guillaume qui jouait avec les pommes.
Mon troisième est le cousin du diable.
Mon quatrième est très longue en Chine mais avec un "i". 

Photo 1 : Les Dentelles de Montmirail

Ce premier assaut fut brutal. En effet, après un long trajet autoroutier, infernal périple au vieux goût de bouchon, notre équipe attaque une muraille à 30 degrés par 30 degrés à l'ombre !
Et au dessert, c'est comme les crêpes ! Mais à défaut de Sarrasin, on s'offre les Dentelles, et des grandes, s'il vous plaît !!
On s'encanaille, on s'encorde et on ne s'ennuie pas à jouer aux sangliers… s'ébrouant dans la jungle locale, dans les ruisseaux asséchés, lacérés par les ronces aux griffes acerbes.

Photo 2 : Le long des Dentelles

De retour au gîte, nous goûtons au luxe de la douche… car nous ne dormons pas dans un boui-boui !
Le lendemain, encore du buis ! On en voit, on en renifle tout le long de la crête de la Montagne de Bluye.
La descente finit les pieds dans l'eau dans les gorges de Toulourenc. 

Photo 3 : Chemin des crêtes

Troisième jour, troisième butin !
À l'aube, elle a belle allure la montagne de Lure ! Et du haut de sa crête, elle nous offre un sacré panorama, du Mercantour au Vercors en passant par les Ecrins et la pointe blanche du Viso, s'il vous plaît ! Nous avions beau être déterminés, nous nous sommes souvent fait doubler par des "Adams" courant à toute allure. Ces êtres étaient habillés en short, à ne pas confondre avec les "hêtres à poil le charme aux dents" ! (1)
C'était le THP, le Trail de Haute Provence. 

Photo 4 : Au sommet de la montagne de Lure

Pour finir, on s'offre un butin mythique. Il est brigué par les cyclistes du monde entier et en 1967 on enregistre une vitesse de vent de 320 km/h, d'où son nom ! Alors, tu as trouvé ? 

Photo 5 : Retour du Ventoux

Décidément, ce week-end portait bien son nom, l'Ascension ! Des paysages divins d'une grande diversité, tantôt poétiques et intimistes, tantôt époustouflants par le grandiose des panoramas ! Et nous remercions  sincèrement notre chef de gang qui nous a mitonné ce périple d'une main de maître.
De surcroît, une équipe soudée, généreuse en coopérations diverses et variées pour apprécier de bons moments partagés.

Aventures à poursuivre ! 

Nota bene : pour les réponses aux charades, consulter Thierry Chanier !

(1) NDLR : "le charme d’Adam, c’est d’être à poil" = phrase mnémotechnique pour distinguer le charme dont la feuille est dentée (« Adam = à dents ») du hêtre (« être ») dont la feuille est poilue (« à poil »)