Autrice : Anne-Béatrice.

 

Ce week-end, c’est décidé, on bouge ! 

Raphaël aux commandes, direction Fay-sur-Lignon en Haute-Loire (j’ai vérifié : la commune est limitrophe de l’Ardèche) !!!

Et comme on vient pour bien profiter, départ de bonne heure pour savourer au maximum la journée ! 

Une team de flemmards se fait déjà remarquer avec un départ différé, histoire de profiter un peu plus… de son lit, cette fois ! 

Mais ça y est : on saute dans le Kangoo, et en voiture Simone ! 

2h30 plus tard, nous voici garés et nous nous lançons dans la marche d’approche de dix minutes en montée (dixit climbingaway)… c’est un peu survendu : cinq minutes légèrement montantes, et on a déjà retrouvé le groupe au pied des voies ! 

La première voie, une 4C de chauffe, nous calme DI-RECT. Ils sont fous ici !!! Bon, on va leur laisser le bénéfice du doute et se dire qu’il doit y avoir erreur ! Et puis quand même… c’est beau de là-haut !

Effectivement, on se régale sur la suite (même si le topo donne des informations très baroques, pour ne pas dire contradictoires !)

14h, nos estomacs crient vraiment famine, et c’est le moment de la pause (ils sont forts, ceux qui n’ont rien mangé depuis les aurores !) 

Et c’est en résistant à l’appel de la sieste (le soleil tape fort !!) que nous reprenons le chemin de la paroi. 

Nous montons dans le niveau… mais le caillou est trop chouette !! 

En fin d’après-midi, Antoine et Corentine annoncent qu’ils ont croisé une petite vipère dans "Oliver de Peur" (tu m’Elton, John !)… Ce qui n’empêchera pas des courageux d’aller se finir dedans ! Le temps de tout remballer, et on se rejoint tous au café du village pour une bonne bière, bien méritée !! (et 3 kg de sucre, pour Nathalie – confitures obligent !).

Nous devons mettre un terme à l’apéritif, car Catherine nous a préparé un bon (et copieux) repas maison (vraiment maison : on l’a aidée à ouvrir ses bocaux du jardin !!). 

Une petite marche digestive nous permet de découvrir le village… et son Corcovado local (qu’on n’a surtout pas le droit d’escalader) : le DYKE (attention à la prononciation…). 

NDLR : un petit tour sur Wikipedia nous a permis d’affiner nos connaissances. Un dyke, ou dike, est un filon de roches qui s'est injecté dans une fracture de l'encaissant. De ce fait, un dyke recoupe les autres roches qu'il traverse (à la différence d'un sill). Le dyke est un phénomène intrusif dans une fissure d'ouverture transversale. Selon les principes de la stratigraphie, son âge est donc toujours plus jeune que celui des roches encaissantes.

Je ne vais pas vous raconter la soirée : il n’y en a pas eue ! A 22h, pratiquement tout le monde était au lit (ou au moins en PLS). 

Le lendemain, on va découvrir un nouveau site : la Roche Pointue. Là, c’est encore plus confort (si, si, c’est possible) : on est garés au pied des voies !! Le temps est plutôt mitigé, et même si on a un bout de ciel bleu, on ne peut pas ignorer les nuages qui se dirigent droit sur nous. Et surtout du vent, à décorner un bœuf !!! 

Le site est vraiment super sympa et tout à fait adapté à de l’initiation (il y a un relais au sol, pour revoir les manip, et une ligne de vie entre les relais intermédiaires, pour y circuler). Il permet de faire de la grande voie (qui peut être installée directement d’en haut, au besoin), et les voies faciles sont très rapprochées. Du coup, entre ceux qui sont posés au relais intermédiaire et ceux qui grimpent, chacun à son rythme, on a toujours des copains à proximité immédiate, et l’impression de vraiment grimper « ensemble » !  

Le vent continue à souffler, et on ne s’est pas aperçu que le soleil a pointé le bout de son nez (et qu’il est en train de colorer les nôtres au passage, car personne n’a pensé à se crémer). 

Un groupe décide d’aller explorer le site un peu plus loin… (c’est le coin des fortiches : dévers et dalle un peu coquine), pendant que le reste du groupe décide qu’il est grand temps de manger ! (et de se couvrir… fichu vent !) – évidement les clés des voitures sont avec le groupe des fortiches :-)

Les "pique-niqueurs" s’étant un peu refroidis (« c’est pas qu’on a fini, c’est que ça va être dur de s’y remettre », comme dirait Jean-Louis), on décide de s’arrêter là et d’attendre que les copains aient fini de jouer !

Encadrants : Jean-Louis et Raphaël.

Participants : Anne-Béatrice, Antoine, Corentine, Isabelle, Jean-Thomas, Lech, Nathalie, Suzel, Véronique, Victoria.