Traversée du Forez à ski de randonnée nordique (il fallait y croire !)
Le 10.03.2020, par GeorgesS-685
Auteur : Christian Genillier.
Vendredi 6 mars, 11 h 30, point sur l’enneigement : je téléphone à Fabien, gérant du chalet des Gentianes au col des Supeyres. Il faut se rendre à l’évidence, même si au début de la semaine, l’enneigement sur les Hautes Chaumes était suffisant pour du SRN, la pluie du jeudi a tout lessivé ! Donc pas de ski, nous ferons la traversée avec nos chaussures de rando. J’informe les participants par mail.
Vendredi 6 mars, 19 heures, veille de notre sortie : coup de fil de Fabien, il m’annonce « depuis 17 h, ça neige plein pot, et elle tient sur la route ; si cela continue, nous devrions bien avoir d’ici peu 10 cm de neige, alors…» Donc changement de programme, j’informe le groupe par mail et par SMS de la nécessité d’apporter le matériel de ski de rando nordique samedi matin.
Samedi 7 mars, 7 h 30, les cafistes clermontois se retrouvent sur l’aire de covoiturage de Thiers. Sont au rendez-vous : Hélène, Pascale, Elise, Catherine, Anne-Marie, Paul et moi-même.
Samedi 7 mars, 8 h 45. Au col de la Loge, à 1252 m d’altitude, point de départ de notre traversée, nous retrouvons Thérèse et Andréa, nos invitées du club alpin de Roanne.
Samedi 7 mars, 9 heures, nous voilà parti à ski sur un axe général nord - sud pour relier le col des Supeyres en 22 km environ et 500 m de dénivelé. La première partie en zone boisée est délicate, car les cailloux ne sont jamais bien loin de nos semelles.
Ensuite, à partir des Deux Boules, l’ambiance change, à nous les grands espaces des Hautes Chaumes. La sous-couche faite de bruyères et de myrtilliers soulage nos skis.
Après le col du Béal, la montée régulière nous emmène au point culminant de notre périple, Pierre-sur-Haute, à 1634 m (1). En tant que massif cristallin, c’est le plus haut sommet d’Auvergne ! (Parole de Foréziens). Les radars jouent à cache-cache entre gros nuages noirs, brouillard et belles éclaircies.
Le vent au sommet nous contraint à reporter le casse-croûte de midi à un peu plus tard. Maintenant, les descentes et les plats se succèdent : plat de la Richarde, plateau de Pégrol, plateau des Egaux, pour rejoindre le chalet des Gentianes à 1365 m.
Nous sommes accueillis à 16 h par Anne-Hélène et Fabien, les nouveaux gérants. Ils nous servent un bon dîner avec des plats raffinés, un régal, c’est une adresse à retenir. Merci à eux !
Dimanche 8 mars, 9 h 15, nous démarrons avec un grand soleil et une belle vue sur le massif du Sancy immaculé de blanc. La neige est toujours bien présente. Une fois sur les hauteurs, nous découvrons, à l’est, la chaîne des Alpes et le mont Blanc. Arrivée au col du Béal vers 13 h 30 : une évidence, le redoux de la dernière heure a fait disparaître notre bien-aimée « neige ». C’est donc à pied, avec nos skis sur le dos, que nous effectuons les 7 km restant à parcourir pour rejoindre nos véhicules au col de la Loge.
Tous heureux d’avoir effectué une belle traversée, malgré une neige aléatoire.
Merci au groupe pour sa bonne humeur et sa cohésion. Merci à nos invitées Andréa et Thérèse, du Club alpin roannais, pour leur confiance, c’est promis, nous referons d’autres sorties communes.
Lien pour voir plus de photos : https://photos.app.goo.gl/nRHe6NfjpEADFqxD9
(1) Le sommet de Pierre-sur-Haute est coiffé d'émetteurs de diffusion hertziens et d'une base militaire construite par l'OTAN en 1961 lors de la guerre froide. La tour surmontée d'une structure sphérique, largement visible depuis la plaine du Forez, est un relais hertzien civil appartenant à Télédiffusion de France (source : Wikipédia).