Ski de randonnée nordique dans le Sancy ce 21 avril : un hoax ?
Le 26.04.2018, par GeorgesS-685, 1 commentaire
Auteur : Georges Saut.
Une semaine avant le week-end des 21 et 22 avril, le nombre d’inscrits sûrs à la sortie au Lautaret étant insuffisant, Jean a proposé à la place une sortie dans le Sancy le samedi. Les candidatures n’ont pas afflué, la majorité des cafistes pratiquant le SRN pensant certainement qu’il ne restait pas assez de neige dans le Sancy à cette époque, surtout après une semaine estivale. Seules Hélène P. et Anne se sont jointes à Jean et Georges pour tenter l’aventure relatée ci-après.
Nous partons vers 10 h du col de la Geneste (1369 m), skis sur le sac, pour une marche d’un quart d’heure environ au milieu des jonquilles,
le temps de trouver une bonne langue de neige montant vers le bas du Paillaret.
Montée skis aux pieds jusqu’en-dessous du col entre Perdrix et Ferrand.
Nous déchaussons pour aller contempler la vallée de Chaudefour. Et comme c’est l’heure de se restaurer, nous pique-niquons sur une herbe bien sèche (pas besoin de wildseat, alias siège en mousse, alias, trivialement, sous-cul !).
Après quoi, nous nous élevons vers la crête pour pouvoir jeter un œil sur la station du Mont-Dore (voir photo du bandeau en tête d’article). Puis c’est une descente bien appréciée vers les Trois Demoiselles (qui méritent une halte),
suivie d’une traversée et d’une montée au sommet du puy Gros (1793 m). Et là, encore une halte.
La descente est fabuleuse, car la neige est facilement skiable.
Mais quand nous sommes sur le point de traverser le ruisseau de Chareire, Jean, qui skie en tête, dérape en haut du ravin et glisse jusqu’au ruisseau bordé de rochers : pas de mal, quitte pour l’émotion, au moins pour les spectateurs !
Jean propose une dernière halte sur des rochers propices à la pause et distribue des pastilles à la propolis et à l’eucalyptus : il faut savoir qu’il est un sérieux adepte de la phytothérapie !
Retour à la voiture vers 17 h après avoir ramassé des jonquilles en chemin.
Conclusion :
Des conditions météo très agréables et un guide qui a su choisir un bel itinéraire bien adapté au SRN. Il y en a qui, après avoir lu ce récit et vu les photos qui l’illustrent, pourront penser : « Si j’aurais su, j’aurais venu ! ».