Auteur : Philippe Schuhmann.
Nous sommes dix participants à nous retrouver à 9h30 au parking Les Chaumillous, à 4 km environ à vol d’oiseau au nord du puy Mary.
Toute la semaine, la météo prévoyait une vilaine journée pour dimanche. Elle a eu la bonne idée de devenir très acceptable : pas de vent fort, pas de pluie, température douce, que demander de plus ?
Notre groupe, respectueux de la parité, se compose de cinq femmes : Agnès G, Cécile J, Marie LH, Marie-Odile V, Sophie F et bien sûr de cinq hommes : Christian B, Cyril G, Jean-Paul E, Tommy C et moi-même Philippe S.
C'est Cécile qui depuis Nevers a organisé la journée et conçu le parcours : elle a fait un très bon choix !
Du parking (1200 m) quitté à 9h45, on emprunte le GR 400 pour atteindre la crête (1505 m) à proximité du suc Gros.
Puis on suit la crête en direction du suc de la Blatte (1562 m) et du puy de la Tourte (1704 m). Il reste quelques plaques de neige qui fondent doucement au soleil dans les zones nord-ouest.
Vers midi, on atteint le pas de Peyrol (1588 m) bien pourvu en touristes et en voitures. Un bon coup de rein sur le chemin bétonné nous amène au sommet du puy Mary (1783 m).
Chacun ici le sait, c'est une montée qui suit la ligne de pente directe, pas une montée en lacets à pente modérée. Je plains les touristes peu entrainés qui, au coeur de l'été et après un bon repas auvergnat, tentent le sommet !... Pour eux, c'est pire que l'Everest...
Après la descente côté sud-est, sur un chemin fatigué, on trouve un petit champ de myrtilles pour déballer nos provisions, au soleil et à l'abri d'un petit vent sympa.
A 13h30, notre cheftaine siffle le départ... même pas le temps de faire une sieste ! Les traditions anciennes se perdent. Pour sa défense, on annonce la pluie vers 17h, les nuages gris foncé s'accumulent au loin et il est sage de commencer notre retour.
Pas de brèche de Roland cette fois, la descente se fait par le col d'Eylac puis par un long chemin assez piégeux, parsemé de cailloux roulants recouverts par les feuilles. Il faut faire très attention où on pose ses pieds.
Arrivés à Lapeyre, dans la vallée aux sources de la Petite Rhue, visite de trois fours à pain très anciens, couverts de lauzes épaisses, et même un troglodyte !
De Lapeyre, il faut remonter sur la crête à proximité de l'étang de Lascourt pour revenir, avant la pluie qui s'annonce, aux voitures qui nous attendent. C'est là que Marie tente de convaincre un compagnon de route à quatre pattes, réputé bon marcheur, de venir adhérer au CAF de Clermont-Auvergne :
Bilan : tous contents de cette belle journée au grand air (20 km et 980 m D+) avec des vues grandioses, des couleurs vertes reposantes et une excellente ambiance de groupe.
Merci aux organisateurs et aux pilotes.
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