Auteur : Georges.
Ce qui est bien, avec Michel (qui n’est ni un poltron ni un minet), c’est que les randos qu’il propose n’obligent pas à se lever dès potron-minet (1).
C’est le cas dimanche 1er décembre : les huit participants se retrouvent à 9h45 à Champeix pour commencer la rando à partir d’un parking situé entre Treizanches et Freydefont. (2)
Le temps est couvert, mais bientôt le soleil daigne montrer le bout de son nez. Après avoir traversé Le Vernet-Sainte-Marguerite que domine son grand gîte d’étape, le groupe atteint le sommet du puy d’Alou « en terrain d’aventure ». Surprise, il y a du nouveau pour qui n’est pas venu là depuis un certain nombre d’années : on y trouve de gros blocs de basalte au sol et une arche bâtie comme un dolmen.
J’apprendrai plus tard que c’est le maire, propriétaire du lieu, qui a récupéré des blocs de basalte aux orgues de Laval (lieu-dit situé au pied du puy) et a érigé l’arche. Le lieu est idéal pour pique-niquer, d’autant plus que le vent a faibli et que le soleil est maintenant généreux.
Le parcours nous fait passer ensuite par le dolmen de la Pineyre. A la demande du groupe, Josette, grande spéléologue devant l’Eternel, s’introduit sous la dalle de couverture et arrive à s’en extirper devant un public admiratif.
Etape suivante : les grottes de Châteauneuf. Il y en a sept, réparties en deux groupes. Elles ont été creusées de main d’homme dans le tuf volcanique à une époque inconnue mais probablement très ancienne. La légende prétend qu’un souterrain les relie au château de Murol.
De là, descente jusqu’à la D 150 au-dessus de St-Nectaire-le-Haut pour emprunter un chemin qui, sur un kilomètre et 150 m de dénivelé, nous ramène au point de départ.
Participants : Michel, Annie, Catherine, Fabrice, Georges, Josette, Nathalie, Thierry
Photos : Fabrice et Nathalie
(1) Freydefont = Fontfreyde = source froide
(2) Dès potron-minet : locution composée de l'ancien français poitron, du latin vulgaire posterio (« arrière-train », « cul »), accompagné de jacquet, nom de l'écureuil. Elle signifiait donc littéralement « dès que l'on voit poindre le derrière de l'écureuil ». On trouve ensuite « dès potron-jacquet », puis « dès potron-minet », par substitution de jacquet par minet.