Auteure : Elisabeth Verniajou.
A la réunion de préparation, Isabelle et Stéphane retiennent, au vu des conditions d’enneigement et des vents annoncés, de partir du col de la Croix-Morand, d’aller du côté du puy de Monne, puis de basculer à l’abri du vent et de redescendre vers le puy Pouge.
Nous nous retrouvons donc le 8 mars en ce lieu. Tout le monde s’équipe. De bon augure et contre toute attente car « meteoblue » annonçait météo « grey », le soleil est là et colore de teintes rosées le ciel au loin. Il nous accompagnera quasiment tout au long de la journée, ce que nous saluerons avec joie et savourerons.
Nous gravissons le puy de Monne (1692 m) et nos deux encadrants décident de redescendre en traçant un chemin qui passe par une épaule en contrebas. Une fois que nous sommes tous arrivés en sécurité sur ce lieu, ils nous invitent à nous retourner pour nous expliquer le pourquoi de cet itinéraire. Nous apprenons comment se constituent les corniches et les dangers potentiels qu’elles peuvent présenter. Ce cas concret nous permet à nous, débutants, d’appréhender des aspects de la montagne que nous ne verrions pas autrement.
Quelques foulées plus loin, la descente vers le ruisseau de Diane présente, à cet endroit, quelques difficultés intéressantes que Stéphane ne manque pas d’exploiter en installant une sangle autour de deux sapins, puis un mousqueton et une corde. Isabelle nous donne des infos complémentaires, nous formons nos machards et c’est parti...
Ce ruisseau de Diane chante maintenant très près de nos oreilles : c’est la journée de la femme.
Nous déjeunons au soleil et remontons du côté du puy Pouge. Là, ce sont des oiseaux qui chantent. Ils remercient, avec nous, Isabelle et Stéphane pour cette journée de beaux paysages, efforts, plaisirs et savoirs partagés.
La journée se termine autour d’un bon chocolat chaud au lac Chambon et nous repartons la tête dans... les montagnes.
« C’est quand la prochaine ? »