Autrices : Anna et Edith,
Aquarelliste : Edith.
En montant à la Dôle.
Participants : Christian et Michel (encadrants), Jocelyn (co-encadrant), Anna, Anne, Edith, Hélène, Nathalie, Sylvie. Une pensée pour Jeanne souffrant d'une mauvaise grippe et Anne-Marie avec une cheville cassée, qui n'ont pas pu nous accompagner.
Lundi 27 janvier,
c'est une arrivée mouillée
à La Pile Dessus.
A 1248 mètres, le manteau neigeux n'est pas absolu :
des touffes d'herbes éparses,
surgissent aux alentours, hélas...

Au chalet de La Pile Dessus (1)
Au chalet, l'accueil est très chaleureux :
éprises de massifs montagneux,
Françoise et Soazig, deux gardiennes bretonnes,
ont chargé le poêle, qui doucement ronronne.
Confiant.e.s, nous préparons pour le lendemain nos sacs,
pas pour un bivouac !
Mais pour une sortie à la journée,
à explorer quelques sommets forestiers.
A l'aube, belle surprise, il a neigé cette nuit,
les mines sont réjouies
d'émerveillement :
tout est blanc !
Derrière Michel ou Christian,
nous glissons en file indienne,
dans une ambiance jurassienne.
En traversant le massif de Noirmont,
le soleil fait son apparition,
de la Givrine au Creux du Croue,
quelques pauses d'orientation, et surtout
la neige toute fraîche, glisse...
Incognito, nous passons en Suisse,
pour admirer la superbe chaîne alpine,
se dessinant à l'horizon sur toute la ligne.

En direction du Creux du Croue

Tour de la Dôle en passant par Les Paules
Le lendemain, Joss nous conduit
sur le tour de la Dôle.
Les chamois, de vrais cabris,
de nos déséquilibres rigolent...
Un parcours très diversifié,
où se succèdent combes, falaises et rochers.
Soudain, nous entamons un passage étroit,
pentu, envahi de troncs et de broussailles.

Il est où, le passage ?
Hélène recule, les demi-peaux ne suffisent pas.
Anna, comme sa fixation se bloque, contre le gel bataille,
mais Joss astucieux les tire vite d'embarras,
pour poursuivre l'ascension vers l'orée du bois.
En haut, derrière les sapins, une petite pause rapide.
Le vent souffle fort, mais la vue est splendide !
Notre randonnée nordique se termine sur piste,
où nous admirons, ébahi.e.s,
de très jeunes skieur.euse.s averti.e.s
dévaler et sauter les bosses en artistes.
Jeudi, nous suivons nos guides pour skier encore,
vers les fruitières de Nyon et la cabane de Rochefort.
Ah ! Cette cabane, un vieux souvenir dont les récits nous sont contés :
lieu de rendez-vous mémorable pour un week-end CAF d'il y a plusieurs années.

Devant la cabane de Rochefort

Dans la cabane de Rochefort
Le ciel est gris foncé,
et sous la neige humide,
nous rentrons bien trempé.e.s,
Heureux.ses de la journée !
Les cartes occupent nos soirées,
qu'elles soient IGN ou de jeux,
nous réfléchissons toustes à des stratégies...
Quels circuits, ou ruses, pour atteindre nos desseins ?
Dans un brouhaha de rigolade et de partage, nous créons des liens.
Un grand merci à toustes celleux qui ont participé à l'organisation du séjour (le balisage des sorties, les réservations, les menus, le covoiturage, le Tricount).
A Françoise et Soazig pour leur gentillesse, leur accueil et leurs nombreux conseils.
(1) Chalet Club alpin situé à proximité des Rousses, à cheval sur la frontière franco-suisse... d'où son nom