Le Canigou (2785 m) : la montagne sacrée des Catalans, classée grand site Occitanie en 2018
Le 06.12.2021, par ElisabethV-e55
Auteure : Marie Le Hénaff.
C'est le grand jour du départ pour les Pyrénées-Orientales, le Sud ! Et en minibus !
Après six heures de route ce vendredi 2 juillet 2021, nous voici dans le massif du Canigou. Nous voyons au loin la mer et la falaise de Leucate, mais l'objectif n'est pas la baignade, c'est bien la découverte de ce superbe massif avec l'ascension par la cheminée de son sommet « le Pic », comme il est coutume de le dire dans cette région.
Nous partons du village de Casteil après un repas vite avalé car il y a du temps de marche important devant nous pour atteindre le refuge de Mariailles (on peut dire « Marie aïe » !).
L' Abbaye de Saint-Martin-du-Canigou
Après le passage devant l'abbaye de Saint-Martin-du-Canigou, un parcours exigeant nous attend surtout après un lever matinal et des heures de route : une montée raide pour parvenir au lieu nommé Mora, la recherche de l'itinéraire à ce niveau, une belle descente avec quelques « accessoires » comme filet et main courante encore en place (ce ne sera pas le cas le dernier jour), une partie du GR 10 superbe le long d'un canal d'irrigation et nous parvenons au refuge assez tardivement où notre repas nous attend ! Refuge dont l'accueil est bien sympathique !
La Mora
La seconde journée nous mène vers le Puig des Sept Hommes et le Pla Guillem. Les pentes sont parsemées de petits genêts très odorants et nous pouvons admirer le Pic et ses environs. La menace des nuages et de possibles orages nous font rebrousser chemin et rentrer prématurément au refuge de Mariailles.
Pla Guillem
Vue sur le Pic depuis le Puig des Sept Hommes
Le jour suivant, devant une météo capricieuse, nous partons tôt vers le Canigou mais pas certains de pouvoir monter au sommet. Et puis quelques éclaircies nous encouragent à quitter le GR 10 pour nous diriger vers le refuge Arago et commencer la montée jusqu'au col de Vallmanya avant la brèche Durier et la fameuse Cheminée, point ultime de décision sur la suite de notre parcours. C'est faisable mais, bien sûr, nous n'avons aucune vue au sommet. Dommage, cependant la Cheminée est vaincue : quelle satisfaction, surtout pour Marie et Marie-Odile, casque sur la tête !
La descente se fait sous une pluie fine, parmi de magnifiques massifs de rhododendrons fleuris, vers le refuge des Cortalets où nous attend un bon feu de cheminée…
Dans la cheminée
La journée du lendemain nous apporte soleil et exercices avec la corde (pas toujours réussis... la concernée se reconnaîtra... c'est moi), car le parcours est tellement peu pratiqué que l'équipement de sécurité, excepté les anneaux, a été enlevé. Nous découvrons un autre versant du massif, différent et tout aussi joli. Puis, après une boisson en terrasse et un retour au village de Casteil, nous prenons la route pour Clermont bien contents.
Au départ des Cortalets
Merci encore à Houyam pour cette proposition.