Auteur : Jean-Michel Demard
Date : samedi 7 janvier 2017. Encadrants : Albert et Jean-Philippe. Participants : Laurence, Pascale, Franck et moi, Jean-Michel. Point de départ de la journée : le Madalet à Super-Besse.
Temps magnifique avec bise et motivation au rendez-vous.
Avant le départ, l’essentiel contrôle émission/réception des DVA est effectué.
C’est parti avec des conditions de neige qui poussent à une certaine dextérité et une grande anticipation de la trajectoire afin de ne pas se retrouver sur de l’herbe !
Les premiers exercices ne tardent pas, avec la sacro-sainte “conversion”... Il faut pratiquer et pratiquer encore afin de maîtriser cette figure qui, dans des conditions de neige profonde et de pente forte, peut s’avérer plus délicate d'exécution.
Le deuxième exercice est effectué après 150 m de dénivelée positive : recherche de victime d’avalanche. Bravo à Jean-Philippe pour l’exploit d’avoir trouvé 40 cm d’épaisseur de neige pour cacher le premier DVA ! Recherche premier signal, approximative puis fine en croix, ensuite sondage sur deux lieux différents.
Albert n’a pas eu à chercher longtemps le troisième exercice : une neige glacée sur pente se prête bien à l’installation des couteaux.
Notre parcours en montée s’achève au col du Couhay à 1760 m. Nous avons effectué une dénivelée positive de 410 m selon les participants sur la base scientifique des appareils de mesure de Jean-Philippe, et de 370 m selon Albert.
C’est l’heure du casse-croûte avec panorama et la surprise de la galette des Rois de Laurence. Grâce à Albert qui a un Opinel sur lui, nous apprenons que le musée de ce couteau se trouve à Saint-Jean-de-Maurienne.
Jean-Michel est l’assisté de l'étape du jour côté gastronomie, ce qui lui vaut, à cause de son léger retard dû à un réveil tardif, d'avoir l'extrême honneur de la rédaction de ce compte-rendu.
La descente s'effectue, comme d'habitude, plus rapidement que la montée. RAS.
Cette journée aura permis à Laurence, Pascale, Franck et Jean-Michel de pouvoir pratiquer dans des conditions idéales pour débuter ou se ré-initier. Il reste maintenant à poursuivre la pratique pour mieux caler le matériel, la technique et les sensations.
C’est autour d'une bonne bière miraculeuse (merci Franck) que s’effectue le débriefing nous informant des journées et stages de formation utiles pour le ski de randonnée, afin d’acquérir une plus grande autonomie :
- quelques sorties type “randonnée alpine” pour savoir utiliser crampons et piolet,
- de l’escalade en salle pour démystifier la corde, le rappel simple, etc.,
- la cartographie et le GPS (formation en septembre),
- les différents niveaux “risques et avalanches,”
- d’autres sorties de ski de randonnée.
Une bien belle expérience qui ouvre plein de nouvelles perspectives de sensations nouvelles. Merci à tous !
Et merci aux “canons” à neige de Super-Besse sans lesquels nous aurions dû nous rabattre sur le VTT (note de l’organisateur)
