Depuis deux semaines la question est : neige ou pas neige ? raquette ou pas raquette ?
Au premier matin, le doute n’est plus possible, nous partons raquettes aux pieds. C’est d’un bon pas que le groupe atteint le mont Finiels dans la bonne humeur même si la visibilité est réduite.
Lors de la descente sur le Pont-de-Montvert, nous quittons les raquettes après la pause repas.
Au gîte du Pont-de-Montvert, une surprise nous attend : un des deux logements n’a ni chauffage ni eau chaude. Mais la solidarité du groupe permet de se doucher et de se réchauffer autour d’une tisane. Nous prenons le repas au bar du Commerce, un endroit très sympathique, lieu de retrouvailles des gens du village. Les habitués commencent à nous alerter sur les prévisions météo à venir.
C’est avec les raquettes sur le sac à dos que nous attaquons la deuxième journée, traversant de très beaux paysages enchantés par la brume.
Tout le groupe est ravi, et particulièrement Maria, de chausser les raquettes pour les derniers kilomètres jusqu’au gîte du Mas de la Barque.
Dans la soirée, plus la neige tombe, plus nos encadrants sont préoccupés. En effet, les prévisions météo annoncent de fortes chutes de neige avec du vent à 70 km/h et une température ressentie de -18 °C pour toute la journée du lendemain.
Après concertation avec le groupe, Cécile et Maurice réfléchissent à la possibilité de prendre un taxi, sinon de modifier le parcours pour éviter le pic de Cassini très exposé.
Le dimanche matin, il neige à gros flocons... et le sol est déjà recouvert d’environ trente cm de neige.
N’ayant pas la possibilité de prendre un taxi, reste la solution de contourner le pic de Cassini. Cette solution emprunte des pistes forestières bien tracées et plus abritées du vent mais ajoute quatre km au trajet initial.
Après avoir bravé le vent et la neige dans laquelle nous nous enfonçons par moment à hauteur des genoux, voire un peu plus, nous avançons telle la meute de loups, dans les pas les uns des autres, nous relayant pour faire la trace... Bon, certains ont plus tracé que d’autres, mais nous en avons tous bavé !
Après neuf heures de raquettes, nous atteignons enfin nos voitures... elles sont couvertes de neige et nous devons pelleter pour les dégager.
Nous nous souviendrons longtemps de ce super week-end encadré par un binôme à la hauteur des difficultés et d’un groupe bienveillant, solidaire et plein de bonne humeur.
Les Lanoé, Fan et Val.
Encadrants : Cécile et Maurice
Participants : Cécile, Fabrice, Françoise, Maria, Philippe et Valérie
Randonnée raquettes du 29 février au 3 mars 2024.