Une rando bretonne ! Avec Michel, Edith, Hélène, Maria et Marie-Odile.
Du 4 au 12 septembre 2024.
Jour 1. Après un long voyage (13h30 pour Maria partie la première), un gîte pieds dans l’eau nous attend à Portsall (commune de Ploudalmézeau) sous le soleil.
Jour 2. Une ribambelle de phares et de récifs nous accompagnent toute la matinée. L’île d’Ouessant se profile à l’horizon. Baignade apéritive pour certaines : fraîche et délassante. Notre étape de 26 km s’achève à Brélès, au gîte des Pingouins (mais oui) tout au bout de l’aber Ildut.
Jour 3. Départ de Brélès. Nous longeons l'autre rive de l'aber, pour rejoindre la mer d'Iroise, puis le sentier côtier jusqu'au Conquet qui se présente en un défilé de plages aux sables blancs, jusqu’au camping.
Jour 4. Le Conquet. Départ sous la pluie bretonne avec ponchos jusqu'à la pointe St-Mathieu avec son cénotaphe dédié aux marins péris en mer. Baignade vivifiante l'après-midi pour les trois plus courageux dans une eau ressentie à 16 °C.
Jour 5. Dimanche, transfert du camping "Les Blancs Sablons'' du Conquet au camping ''Le Grand Large'' de Camaret, en passant par Brest pour récupérer la voiture. Temps très breton mais, chanceux, nous évitons la pluie battante. Camping très accueillant
Jour 6. Pointe des Espagnols. Nous traversons de coquets villages aux jardins soignés et verdoyants. Festival d’hortensias géants. A la pointe des Espagnols, les fortins et installations militaires ont été réutilisés au fil des siècles. Forte présence militaire dans le secteur pour la défense de la rade de Brest et sa position stratégique.
Jour 7. Nous démarrons sous la bruine, humeur chagrine ! Direction la pointe de Pen Hir et ses jolis Tas de Pois. La côte est sauvage, abrupte et découpée. Pique-nique sur une belle plage dorée, en compagnie d’un jeune goéland peu farouche. Les vestiges défensifs installés depuis l’époque de Vauban jalonnent la côte et les pointes. Arrivée à Camaret avec une belle éclaircie.
Jour 8. C’est le jour du feu d’artifice, la Bretagne dans toute sa beauté sauvage. Le tour du cap de la Chèvre nous éblouit totalement. Une première partie presque méditerranéenne dans la douceur de la baie de Douarnenez puis, après le cap, l’océan et la côte déchiquetée sous le soleil.
Jour 9. Nous quittons Camaret. Retour en Auvergne sans encombre.
Un grand merci à Michel qui a organisé ce beau séjour, original et éblouissant !
Le collectif de rédaction.