Auteur : Etienne B. - le 15 juin 2016
Et hop, samedi matin, parking d’Auchan ! C’est parti ! Heu, en fait non… Un bon week-end commence bien plus tôt. Dès vendredi, les plus motivés discutent de l’horaire de départ. Heureusement, Bernard viendra mettre de l’ordre dans tout ça, car 8 h 30, « c’est un horaire de retraité ». Le dernier mot reviendra à Noël, le grand chef manitou de la sortie : ce sera 7 h 30. Mais ne vous en faites pas pour nous, la vie n’est pas si dure. Il s’agit aussi de choisir qui apporte quelle couleur (rouge, blanc, bière ?) !
En voiture ! Direction le sud, le soleil, les plages de sable fin, les cocotiers et la mer : bienvenue à Chamalières-sur-Loire ! Un petit quart d’heure de marche d’approche et une pause culturelle plus tard (observation du profil de Charles de Gaulle / Mitterrand / Poutine / Zidane, je ne sais plus trop lequel), on arrive au pied du caillou. Un caillou de toute beauté pour des voies de 2 ou 3 longueurs, de tous niveaux, du dur et du facile, que du Vsup (c’est pas moi, c’est Noël qui le dit), pour les grands et les petits.
Les prises sont sympathiquement sculptées, l’équipement raisonnable, la vue pas si mal… La vie est belle ! On en apprend même sur le développement de l’escalade. Au début, deux pitons dans la première longueur de la Directe (aujourd’hui, une dizaine de broches), que du Vsup (dans le topo le plus récent, l’ancien 5c peut devenir 6b+, désolé Noël…), les départs ont été re-protégés… Tout y baigne !
Un autre groupe tentera de faire une approche mais devant notre cohésion, notre esprit de sacrifice, notre force mentale, notre dynamisme, notre méchanceté (ah oui ?) et nos gros bras (surtout), il décidera d’aller grimper un peu plus loin. La falaise sera pour nous tout seuls quasiment toute la journée, sous un soleil étincelant de mille feux et une légère brise rafraichissante (ça, c’est envoyé…). Une petite rencontre avec une des personnes qui s’occupent de l’équipement de ce site. Il nous installera une moulinette dans un joli 6a+, ronchonnera un peu parce que Thibault (le vilain) sera passé un peu trop à droite dans un 6c qu’il a équipé. Ce monsieur grimpe en solo auto-assuré ; il nous aura donné plein de conseils. Voilà, vous savez tout !
En voiture ! Après 327 secondes (c’est pas trop beaucoup), on arrive au gîte. C’est tout joli, tenu par une association. Tout le confort moderne (home cinéma, jacuzzi et salle de fitness) et un bon repas. Super !
Et c’est reparti le lendemain, le but étant de grimper plus vite que la pluie. A ce jeu-là, on arrivera à grimper jusqu’à midi, et certain (fallait que je le dise) à prendre trois buts en deux montées. Pile quand tout le monde a rangé ses affaires, il commence à pleuvoir. L’organisateur a tout bien géré !
En voiture ! Direction le charmant village de Rosières, à la recherche d’un café. Raté, tout est fermé ! Eh non, pour une visite d’un vide-maison, café ou thé est offert ! Si c’est pas beau !
En voiture ! Retour sous la pluie, après un super week-end.
Trois informations capitales à retenir, pour tout savoir comme si vous y étiez :
- Le président a fait plus de fois Roanne-Thiers en courant (et en hiver) que je n’ai fêté mon anniversaire (ça fait quand même beaucoup). La question : arrivera-t-il à maintenir cette avance ?
- Noël a commencé l’escalade ici.
- Le plus beau passage, dixit Noël (encore lui !), c’est la deuxième longueur de la Directe. Quand vous le voyez à l’œuvre, c’est beau, fin, aérien, souple, esthétique, rapide, facile (si, si, rien que ça !) et quand vous y êtes, c’est (un tout petit peu) différent. Mais tout aussi beau.
Un week-end qui n’a pas posé de problème de difficulté et qui a même fait du bien agréable à la vie de notre existence ! Quand est-ce qu’on repart ?
Photos de Noël (toujours lui !).
