Quatre jours de bivouac entre la Lozère et l'Ardèche.

Le 06.12.2021, par ElisabethV-e55, 1 commentaire


Auteure : Marie Le Hénaff.

Quelle belle proposition ! Nous avons été quatre nanas (Cécile, Corine, Marie et Sophie) à répondre au projet de Cyril ! Le poids du sac ne nous a pas fait peur, ni même le parcours exigeant de ces quatre jours ! On ne peut quand même pas vous dire que ça a été facile. Le sac de treize kilos sur le dos le premier jour en montant sur les crêtes de Villefort nous a semblé bien lourd. Pire encore le deuxième jour sur les 25 km prévus, mais ça valait vraiment le coup car ensuite il était presque léger ! Corine suivait Cyril en courant par moments le dernier jour !

 

 

Le départ jeudi 24 juin 2021 a été matinal comme pour beaucoup de sorties du CAF. A 6h45, nous étions dans un bus jusqu'à Saint-Georges-d'Aurac et ensuite dans un autre jusqu'à Villefort, point de départ de notre parcours Un en-cas et c'était parti pour le tour de Villefort par les crêtes. Il pleuvait… nous avons tous espéré que cela ne dure pas...   et c'est ce qui s'est passé. 

 

 

Arrivés à la plage, pas question de s'arrêter, il nous fallait atteindre La Garde-Guérin, vieux village restauré, poursuivre le long des gorges du Chassezac et descendre jusqu'au gué pour monter sur l'autre versant. 

 

 

La traversée du plateau qui a suivi était reposante et permettait de parcourir des yeux notre cheminement d'une partie de cette journée. Le village de Planchamp, surplombant Pied-de-Borne et notre camping, nous a beaucoup plu. Les châtaigniers en fleurs étaient splendides et ont embaumé l'air tout au long de la journée. 

 

 

Le deuxième jour a été une alternance de montées et de descentes très caillouteuses, et l'arrivée au village de Thines, très touristique, nous a permis de boire un coca avec un plaisir immense. La végétation s'était modifiée, la montagne était recouverte de chênes verts et de lavandes. Une belle montée a suivi notre passage à Thines, puis un parcours de plateau et nous arrivions au lieu de bivouac prévu. 

 

 

Le réveil du jour suivant a été humide ! Pas grave, on a tout rangé dans l'idée de mettre à sécher à la pause déjeuner. Le passage à Loubaresse a été décevant : l'auberge est fermée le samedi ! Le passage au col de Meyrand et la vue sur la vallée était splendide. Le parcours sur le massif du Tanargue et le sommet de Méjean plein de genêts en fleurs était fabuleux. Le soleil était de la partie ! Notre rencontre avec quatre cavaliers a été bien sympathique. Ils se rendaient, tout comme nous, à la Croix de Bauzon.

 

 

Notre dernière nuit a été orageuse mais par chance la pluie n'est pas tombée bien longtemps. Par contre, les éclairs et les coups de tonnerre nous ont bien réveillés.

Au petit matin, nous avons eu la surprise de voir les quatre chevaux échappés de leur enclos se promener joyeusement dans les environs... L'alerte donnée a permis aux cavaliers de récupérer leurs montures.

Après cette nuit de pluie, les paysages étaient magiques : belle vue sur les monts du Vivarais. Le parcours sur les crêtes encore une fois nous a réjouis et nous a menés jusqu'à l'auberge du Bez pour un super petit déjeuner !

Et c’est encore un sentier de crête qui nous a conduits à l’abbaye Notre-Dame-des-Neiges après la visite du Phare, tour bleue aménagée en bibliothèque et construite dans le cadre d’un parcours expliquant le partage des eaux entre l’Atlantique et la Méditerranée (1).

 

 

Le bus et le train ont transporté jusqu'à Clermont cinq randonneurs fatigués mais heureux de ces moments de liberté vécus au plus près de la nature.

 

Merci à Cyril

pour ce projet et sa parfaite organisation.

 

(1) NDLR. Voir :

https://www.lepartagedeseaux.fr/le-parcours-artistique/les-oeuvres-in-situ/le-phare/

https://www.montagnedardeche.com/prestation/oeuvre-le-phare-de-gloria-friedmann-4826822/

 

 


 
 

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